Crise sanitaire oblige, le Collectif « Esprits dans le vent » avait dû annuler l’an passé sa traditionnelle fête du livre.
Dimanche 3 octobre, pour le retour des auteurs dans la salle des fêtes d’Artonges
commune de Dhuys-et-Morin-en-Brie, chacun pouvait penser que les lecteurs allaient venir en nombre pour échanger avec ses derniers. Loin de là.
Le temps exécrable, le Pass sanitaire obligatoire, une publicité de l’événement peut-être insuffisante, le manque d’envie de
se rendre dans des fêtes ou salons du livre pour y acheter des livres : Avec trois visiteurs le matin et dix au milieu de l’après-midi, ce mix a plombé ce rendez-vous culturel rural qui
mérite pourtant le déplacement de par sa qualité.
Romance, fantastique, jeunesse, ou encore policier : Les thématiques habituelles étaient une fois encore au programme, avec cette année l’entrée de l’érotisme.
Au fil de la journée, le maigre public a donc déambulé devant les tables des auteurs, dans une ambiance de longs échanges fructueux. Un tant pis pour un tant mieux.
La Comtesse Séverine de Possel-Deydier était dans la place.
Fichtre ! Le stand de Séverine de Possel-Deydier, présente pour la première fois sur la fête du livre d’Artonges, n’avait pas une certaine classe, mais une classe certaine. Il faut dire que la Comtesse avait pris ses aises et mis les petits plats dans les grands.
Focus sur cette écrivaine de littérature érotique.
« J’écris depuis plus de vingt ans, confie la Comtesse, mais j’écrivais en secret et je dessinais
en secret. Personne n’était au courant. Il y a cinq ans de cela, un déclic a fait que j’ai été publiée. J’ai sorti une saga de six livres où on parle d’érotisme, mais surtout de sensualité. On n’est pas du tout dans la vulgarité. C’est vraiment poser de jolis mots sur des ressentis.
Je viens de sortir un dernier ouvrage qui est Le journal d’une coquine confinée. C’est le journal intime d’une coquine pendant le premier confinement. C’est un livre-objet très agréable qui se manipule avec beaucoup de sensualité. Il est ponctué de dessins et d’illustrations réalisés par moi-même, avec des petites surprises sonores via des QR Codes. Ce sont des amis à moi, comédiens, qui ont fait des lectures à voix haute. Le journal d’une coquine confinée existe en deux versions, une version brochée et une version à spirale où on peut se permettre de détacher les illustrations pour les encadrer et les accrocher ensuite au mur. »
Web radio et télé
Séverine de Possel-Deydier ne se contente pas d’écrire et de dessiner. La Comtesse parle également, sur Radio VRAI, une web radio
de Paris.
« J’ai une émission de radio qui s’appelle Vraiment intime, poursuit Séverine de Possel-Deydier, elle va passer maintenant sur VRAIE TV et donc sur un format télévisuel. J’y aborde les questions de sexualité, que ce soit dans le couple ou par rapport à des personnes qui peuvent rencontrer des problèmes d’identité, parce que cela arrive. Elles ont besoin d’une compréhension, elles ont besoin d’une écoute, d’une aide.
Du coup, cela débouche sur mon autre activité , celle de coach en séduction, en relation de couple, et en relation de famille. Je vais peut-être aider des couples à relancer la flamme, à retrouver une complicité. Ce n’est pas forcément qu’ils ne l’ont plus, mais qu’ils l’ont peut-être oubliée quelque part dans un tiroir. Aider à faire un petit parcours fléché pour la retrouver et mettre tout en œuvre pour rendre beau de nouveau tout cela.
Et puis, sur la séduction, il est vrai qu’après des déceptions amoureuses, on a tendance peut-être à s’enfermer sur soi, à prendre moins soin
de soi et à perdre confiance en soi. C’est reprendre conscience de qui on est,
s’accepter comme on est et accepter peut-être que l’on a des choses à changer en soi pour s’améliorer. Reprendre confiance en soi et remonter en selle ,si je puis dire. »
Savoir +
Séverine de Possel-Deydier Auteure érotique
Courriel : laromancedeseve@gmail.com
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Jean Louis Dubois (lundi, 04 octobre 2021 13:32)
Tu est devenue une star chère Severine et c est mérité