La randonnée nocturne organisée par l’ACPV (Association culturelle sur le passé de nos vallées), samedi 26 octobre, a rassemblé deux cent trente marcheurs, petits et grands, et deux chiens dans la cour de la mairie-école de Saint-Eugène.
Annulée l’an passé à cause des conditions météo exécrables, la troisième édition a vu un alignement parfait des planètes. Un ciel étoilé,
une température nocturne au ressenti agréable et des chemins non gadouilleux.
Sur les coups de 18 heures, piaffant d’impatience, non pas d’en découdre, mais de découvrir le nouveau parcours pédestre de 10km tracé
par les organisateurs, les participants furent lâchés à la sortie de la cour par petits groupes successifs en fonction des affinités de chacun (famille, amis, association…). Il aura fallu 1 heure pour libérer l’ensemble des marcheurs.
« Un bon repas roboratif »
Après l’apéro servi pratiquement au début du parcours dans un cadre encore champêtre et avant les traditionnelles crêpes gardées bien
au chaud sous le préau de l’école de Saint-Eugène, « un bon repas roboratif », pour reprendre un commentaire d’une participante venue
de la pointe du Sud de l’Aisne, fut servi aux marcheurs à mi-parcours.
10kg de courgettes, 12kg de carottes, 14kg de patates et 5 bottes de poireaux pour la soupe ; 10 litres de vin rouge, 20kg de carottes,
50kg de patates, 50 oignons et 52kg de viande pour la daube : Ce repas concocté depuis le jeudi soir (il faut que la daube cuise trois fois)
par les bénévoles de l’ACPV, servi chaud et à table au milieu d’un bois, avait de quoi par l'odeur alléchés, attirer une horde de sangliers.
« Ça bouge là-bas ! » lance un adhérent touillant avec délicatesse l’une des marmites de daube d’où s’échappent des saveurs ensoleillées.
À l’issue de la rando et après un tirage au sort, plus d’une quarantaine de participants sont repartis avec un lot sous le bras, en plus
de souvenirs plein la tête.
DB
Crédits photos : Axomois Production
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