Sud de l’Aisne. Double distinction pour Jacques Krabal, ardent défenseur de la Francophonie

Le Président de la République Emmanuel Macron remettait lundi 16 septembre, dans la très solennelle

salle de réception de l’Élysée, les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur à l’ancien député de l’Aisne Jacques Krabal, pour son engagement en faveur de la Francophonie, de la rénovation du Château François 1^er de Villers-Cotterêts, du département de l’Aisne et particulièrement des communes de Brasles et Château-Thierry.

Ce samedi 21 septembre dans la salle des fêtes André Jumain d’Étampes-sur-Marne, pleine à craquer, à tel point que de très nombreux invités sont restés sur le pas de la porte, l’ardent défenseur de la Francophonie s’est vu remettre les insignes d’Officier de l’ordre national des Arts et lettres par Paul de Sinety, délégué général à la langue française et aux langues de France, Commandeur de l’ordre national des Arts et Lettres.

Avant la remise de cette distinction, Stéphan Anthony, président de la section SMLH (Société des Membres de la Légion d'honneur) de l'Aisne

et Ignace Soconolfi, président du comité de la Légion d'honneur de l'arrondissement de Château-Thierry, ont présenté l'Ordre national

de la Légion d'honneur à Jacques Krabal. « On ne dit pas j'ai reçu la Légion d'honneur, mais je suis entré dans l'ordre de la Légion d'honneur ».

Orchestrée par deux jeunes ambassadeurs de la Francophonie, la cérémonie s’est déroulée devant un parterre de proches. Une cérémonie marquée par une grande solennité et une émotion palpable.

Jacques Krabal, qui est actuellement vice-président de la COING (Conférence des Organisations Internationales Non Gouvernementales)

de la Francophonie, président de la Commission A « Langue, Diversité et Culture » au sein de ladite conférence et conseiller auprès du président de l’Association Francophone d’Amitié et de Liaison (AFAL), n'a pas cité Jean de la Fontaine pour clôturer son discours. Contrairement à son habitude. Le Braslois, natif d'Épieds, a terminé par les derniers vers du poème Que la vie en vaut la peine d'Aragon :

Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle

Qu’à qui voudra m’entendre à qui je parle ici

N’ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci

Je dirai malgré tout que cette vie fut belle

Jean de La Fontaine s'est tout de même exprimé à travers les deux jeunes ambassadeurs de la Francophonie présents sur la scène de la salle des fêtes. Le premier ambassadeur récitant Le Laboureur et ses enfants. La seconde ambassadrice récitant le Rat de ville et le Rat des champs.