[Culture] Fère-en-Tardenois. Découvrez la Compagnie Le Hasard n’a rien à se reprocher qui jouera dans le cadre du Festival Camille Claudel

 

 

Implantée dans les Hauts-de-France, à Lambersart, dans le département du Nord, la Compagnie  Le Hasard n'a rien à se reprocher sera présente à Fère-en-Tardenois dans le cadre du festival organisé par la Ville,

du 05 au 07 juillet, pour les 160 ans de la naissance de Camille Claudel.

 

En effet, la Compagnie porte actuellement un projet théâtral ambitieux autour de la figure de la sculptrice.

 

« Nous y présenterons différentes formes qui se déploieront sur le week-end entier avec une première partie

en itinérance dans la ville le samedi 6 juillet et une représentation dans la salle de spectacle le dimanche 7 juillet, précise Charlotte Bals, co-directrice artistique. Ces différentes propositions ont reçu le soutien de la DRAC Hauts-de-France dans le cadre du dispositif Plaines d'été en 2023 et de l'aide à la création en 2024 ».

 

 

 

 

Ainsi, samedi 06 juillet, le public pourra assister à trois impromptus autour des œuvres de Camille Claudel :

  • Sakountala de 11h00 à 11h30 à la Halle aux grains ;
  • Le Buste de Paul de 12h00 à 12h30 en l’église Sainte-Macre ;
  • L’âge mûr de 15h00 à 15h30 à la Maison Moreau-Nélaton.

Et , dimanche 07 juillet, à un Seule en scène tout public avec la comédienne Marina Buyse :

  • Qu’elle se fasse oublier, c’est tout ce qui peut arriver de mieux de 13h30 à 14h45 à la Salle des fêtes.

« Pour écrire notre spectacle, nous nous sommes lancées dans une véritable enquête de terrain de Fère-en-Tardenois jusqu'à Montfavet à côté d'Avignon où Claudel a été internée 30 ans, en passant par moult musées, poursuit Charlotte Bals. Nous avons eu la chance de recevoir des appuis précieux. Notre texte a été écrit sous le regard bienveillant de Véronique Mattiusi, directrice du fond de recherche du Musée Rodin et Anne Rivière, historienne de l'art, la grande spécialiste française de Claudel. Plusieurs musées appuient notre démarche et programment nos spectacles depuis

un an (Musée de La Piscine à Roubaix, Musée Camille Claudel à Nogent-sur-Seine, Musée Sainte-Croix à Poitiers ainsi que la Maison Camille et

Paul Claudel). Le spectacle est également soutenu par l'Université de Lille ».

 

Qu’elle se fasse oublier, c’est tout ce qui peut arriver de mieux

 

Un seule-en-scène porté par la comédienne Marina Buyse, co-autrice avec Charlotte Bals et mise en scène par cette dernière.

 

Alors qu’elle s’interroge sur la mémoire collective et la place des femmes dans l’histoire de l’art, Marina, 35 ans, découvre les lettres écrites par Camille Claudel en 1905. Elles sont drôles, lucides, déchirantes. Difficile d'imaginer Camille Claudel drôle alors qu’elle sombre doucement dans la maladie mentale et entreprend de détruire ses œuvres. Ébranlée par cette découverte, Marina va remettre en question ce qu'elle croit savoir et mener l'enquête.

Seule en scène, Marina navigue autour de la figure de Camille Claudel : ce qu’elle en a entendu dire, ce qu’elle apprend et, surtout, les liens qu’elle établit entre ses propres interrogations et l’artiste. Au fil de cette enquête théâtralisée, elle évoque la vocation, l'amour, les œuvres

de Claudel, le temps qui passe et même Britney Spears.

Pour cela, elle fait intervenir de nombreux témoins. Certains contemporains de Camille Claudel : son frère Paul partage ses souvenirs d’enfance, Mathias Morhardt, célèbre journaliste de l’époque, évoque sa collaboration avec Rodin ; d’autres modernes, conservateur de musée ou psychanalyste, livrent leur vision sur le parcours et la vie de la sculptrice ; d’autres enfin, totalement imaginaires, les œuvres elles-mêmes

qui s’animent pour porter une parole, tantôt poétique tantôt pop et décalée.

 

Marina Buyse
Marina Buyse

Comédienne, co-autrice, originaire de Lille, Marina s’est formée à l’École du Jeu (Paris). Elle continue d’enrichir sa palette d’outils à travers différents stages et ateliers : Chantiers nomades 2022 sur l’Odyssée avec Rodolphe Dana et Julien Chavrial, atelier de jeu avec Nathalie Béasse.

 

Elle a joué dans plusieurs mises en scène de Simon Deletang : Hamlet de W. Shakespeare (2022), Hamlet Machine

de H. Müller (2022) et Littoral de W. Mouawad (2018).

 

Marina travaille également en milieu scolaire et pour le jeune public. Au sein de la compagnie Uni Vers, elle intervient dans des spectacles visant à rendre accessible les œuvres classiques : Britannicus de J. Racine, Tartuffe de Molière et Hernani de V. Hugo.

 

Marina est interprète dans la nouvelle création de la compagnie Nectarines, Dancing Familia, sur la transmission et la construction de l’identité féminine. Elle joue également dans Trouille du désert, du Théâtre des Évadés, une fable écologique et poétique (création 2024). Enfin, elle est co-autrice d’un spectacle en cours de création : Cricetus, petit hamster, grandes questions avec le soutien de la région Grand Est.

 

Charlotte Bals
Charlotte Bals

 

 

Co-autrice, metteuse en scène, autrice autodidacte, Charlotte rédige pendant trois ans interviews et éditos sur l’actualité culturelle pour le webzine Generalpop.com.

 

En 2017, à l’occasion de la rétrospective organisée par la galerie Magda Danysz à la Condition Publique à Roubaix,

elle co-écrit la websérie Street Generations. En parallèle, elle suit différents ateliers d’écriture au long cours sur la litté-rature contemporaine (avec Frédéric Ciriez), le scénario (avec Laurent Benegui), la dramaturgie (avec Arnaud Delalande)

et la bande dessinée (avec Aymeric Janson).

 

 

 

En 2021, elle se consacre à la littérature jeunesse (Les SuperMontres, La Danse de la poule, Le Petit Monsieur qui n’aimait pas les lasagnes, ouvrages autoédités) avant d’entamer en 2022 l’écriture du spectacle Qu'elle se fasse oublier, c'est tout ce qui peut arriver de mieux. En 2023,

sa nouvelle Traversée est sélectionnée parmi les finalistes du Prix de la Nouvelle érotique (éditions du Diable Vauvert). Elle travaille actuel-lement à une adaptation de ce texte en roman graphique et publiera en 2024 un second texte, Anemophilia, dans la revue d'art graphique féministe dédiée au corps et à la sexualité Le Bateau.

DB

Crédit photos : CB

 

Retrouvez ci-dessous le programme complet du Festival Camille Claudel de Fère-en-Tardenois.

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