Jeudi 20 juin 2024. Après notre arrivée et notre installation tardives dans l'étrange village- îlot d'Aitoliko, nous nous attablons à un petit restaurant proche de la location.
Il est plus de 21h30 quand nous nous asseyons, et il règne encore une chaleur assez étouffante. Nous choisissons deux plats un peu au hasard : une pizza grecque bien garnie, ainsi qu'un plat à base de pommes de terre au fromage ressemblant pas mal
à une tartiflette. Un vrai plat de saison quand il fait plus de 35 degrés !
Nous ne sommes plus en zone touristique et les prix s'en ressentent : 19 € pour deux plats et deux pintes de bière.
La sonnerie du réveil à 05h30 met fin à notre courte nuit, et nous prenons la route peu après 06h00. Le début est fort agréable, l'air est doux
et la lumière très jolie. Nous expédions les 15 premiers kilomètres sans problème.
Peu après, sur une petite route peu fréquentée, le vélo de Françoise devient instable. Nous nous arrêtons et constatons que nous avons affaire à une crevaison simultanée roue avant et roue arrière ! Le combo parfait après 1200 kilomètres parcourus sans incident mécanique notable.
Sur la chambre à air de la roue avant, nous identifions bien un trou. Pourtant elle continue de fuir ailleurs. Mais où ? Sur ces entrefaits,
arrive un autochtone sur une petite moto qui s'arrête pour nous aider, ce qui n'est pas aisé, vu qu'il maîtrise autant le français que nous le grec.
Pendant que nous changeons la chambre de la roue avant, nous en avions une en réserve, il repart et revient avec un pick-up dans lequel
nous chargeons les vélos. Il nous emmène quelques kilomètres plus loin chez un réparateur de pneus de voiture, qui n'est pas encore ouvert. Au bout de quelques minutes, ledit réparateur apparaît en scooter, mais, après discussion avec notre sauveteur, repart dans la direction opposée.
Nous comprenons qu'il doit revenir plus tard. L'homme qui nous aidé nous dit au revoir et nous en profitons pour réparer, sans difficultés
cette fois, la roue arrière. Alors que nous finissons de la remonter, c'est le retour du réparateur de pneus, puis son départ également,
puisque nous n'avons pas besoin de lui.
Nous reprenons la route et stoppons au village suivant pour un petit déjeuner économique et rapide dans un café. Cet incident nous a fait perdre pas mal de temps dans notre course contre la chaleur, ainsi qu'une des routes que nous suivons sur plusieurs kilomètres et qui n'est pas goudronnée.
Heureusement, nos réparations résistent aux secousses des cailloux et nous atteignons notre hôtel de destination vers midi, dans la jolie bourgade d'Amphilochia. La réceptionniste nous fait garer nos vélos dans le hall de l'hôtel où nous pouvons très simplement les recharger.
Nous allons pouvoir profiter de l'après-midi pour nous reposer et tenter une éventuelle baignade dans le golfe Ambracique, sorte de mer intérieure qui borde l'hôtel où nous résidons.
Demain, ce sera notre avant-dernière étape, avec là aussi, un départ tôt le matin.
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MM
Crédits photos : FMM
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