Lundi 17 juin 2024. Une moitié de l'équipe ayant passé une mauvaise nuit, la matinée est donc passée à dormir.
Au réveil, à midi, nous prenons le chemin du pittoresque village de Keri, où nous nous sustenterons dans une des nombreuses tavernes que compte cet endroit.
Depuis ce matin, le ciel est d'un magnifique gris Picard, à la différence près qu'il ne pleut pas, et que
le thermomètre affiche un gentil 30 degrés. Gris Picard qui va très rapidement se dissiper en début d'après-midi, pour faire place à un bleu Grec, beaucoup plus usuel ici.
Une fois arrivé dans le village, le GPS nous dirige vers un point "fantôme " dans une belle montée,
sur une jolie route au milieu des pins. Arrivés à mi-pente, il nous enjoint de faire demi-tour.
Nous obéissons donc à la technologie moderne pour nous rendre au phare de Keri, avec un point de vue sur les falaises environnantes. Hélas, si le GPS est bien exact cette fois ci, c’est une belle déception : Trois restaurants ont totalement privatisé les accès à la vue sur mer !
Impossible d'accéder sans ouvrir son porte-monnaie.
Heureusement, la technologie moderne, toujours elle, possède des ressources. Nous repérons un grand chemin à proximité, qui semble
en accès libre, mis à part un bout de Rubalise. Nous laissons nos vélos et marchons quelques centaines de mètres. La vue sur les falaises
et une plage accessible seulement par bateau, est vertigineuse et le paysage magnifique, comme souvent dans ce pays.
La plage de Keriou que nous avons longée ce matin, nous attend un peu plus loin pour une bonne baignade, à l'ombre des tamaris
qui y poussent quasiment les pieds dans l'eau.
Nous regagnons le gîte Tsivouli qui est à moins de 6 km. Lavage, nettoyage, pique-nique sur place et préparation de nos affaires pour attaquer le chemin du retour demain matin.
Notre traversée des îles Ioniennes se termine là, mais il nous reste encore cinq belles étapes avant de rejoindre notre véhicule là
où nous l'avons laissé.
Le Relive du jour est ici
MM
Crédits photos : FMM
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