Concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » 2024 : La Nogentelloise Candice Amelot décroche la médaille d’or Enseignant d’équitation

 

 

La Cité Internationale de Lyon, l’hippodrome de Lyon-Parilly et le centre équestre Equ’ain ont accueilli, les 7 et 8 juin, la troisième édition des épreuves de la finale nationale « Un des Meilleurs Apprentis

de France » 2024 pour les six métiers du cheval inscrits au concours : En apprentissage au Centre équestre Sud Axonais de Crézancy, la Nogentelloise Candice Amelot décroche la médaille d’or 

sur le métier Enseignant d’équitation.

 

 


Âgée de 23 ans, Candice Amelot, qui monte à cheval depuis plus de quinze ans, précise : « J’ai toujours monté au Centre équestre de Crézancy

pour une question de proximité dans un premier temps. Il était assez proche de chez moi et il y avait une qualification importante des enseignants sur place. C’était donc intéressant ».


Une tête bien faite


Après un parcours scolaire « assez normal » avec le collège puis le lycée, Candice est titulaire d’un Bac scientifique. « À la suite de cela, j’ai fait pendant trois ans une licence de biologie. Rien à voir avec le milieu équestre. À la fin de ces trois ans, cela ne me plaisait pas plus que ça. Je sentais que ce n’était pas vraiment ce que j’avais envie de faire, après, pendant plusieurs années. Je montais toujours à cheval en parallèle. Cela me plaisait plus. Je me suis alors lancée sur le diplôme d’animateur d’équitation.

La formation et l’apprentissage se sont déroulés, ici, au Centre équestre de Crézancy. Cette année, je prépare mon diplôme de BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport) pour devenir moniteur d’éducation ».


Cette formation Enseignant d’éducation est assurée par le Centre équestre de La Ferté-sous-Jouarre à 30% et par le Centre équestre

de Crézancy, centre d’accueil et maître d’apprentissage, à 70%. « C'est un mix ». souligne Jérôme Bertin de la structure Crézançoise.


Équitation, pédagogie, grand oral, séance pédagogique


Après avoir franchi avec succès les qualifications départementales puis régionales au cours desquelles elle terminait seule candidate retenue sur vingt-deux prétendants, Candice pouvait donc se présenter à la finale nationale de Lyon. Équitation, pédagogie, grand oral et séance pédagogique : deux jours d’épreuves sur le métier Enseignant d'équitation attendaient les onze candidats.


La jeune Sud Axonaise explique : « Le premier jour comportait des épreuves qualificatives. On montait d’abord un cheval que l’on ne connaissait pas. Nous avions quinze minutes pour apprendre à le connaître à cheval, pour voir comment il se comportait. Ensuite, on le présentait à un jury pendant cinq minutes. Il fallait essayer de montrer le meilleur de lui-même et de nous-même.

 

Lors de la deuxième épreuve, on observait pendant vingt minutes un couple qui ne se connaissait pas non plus. On avait ensuite dix minutes

où l’on essayait d’améliorer le couple cheval-cavalier pour qu’il travaille mieux, dans le bon sens. Après ces deux épreuves, on avait cinq minutes

pour expliquer au jury notre ressenti du travail que l’on pourrait faire.


La troisième et dernière épreuve du premier jour était axée sur un grand oral. Il n’a duré en fait que trois minutes. Il était assez concis. La difficulté consistait à choisir quelque chose d’assez court et de l’expliquer correctement en trois minutes.


L’épreuve de pédagogie s’est déroulée le deuxième jour. Il fallait prendre un cours déjà mis en place au centre équestre et pendant trente minutes, apprendre à connaître les chevaux et les cavaliers. Au cours de l’autre demi-heure, le jury évaluait les candidats. Il fallait que nous fassions

une séance dans le but d’améliorer les cavaliers et les chevaux sur l’ensemble du groupe ».

Sur cette troisième édition, onze candidats étaient donc en lice sur le métier Enseignant d’équitation. Pour prétendre au titre de Meilleur Apprenti de France, les candidats devaient décrocher une note supérieure ou égale à 18 sur 20. Candice et quatre autres candidats ont obtenu la médaille d’or avec une note comprise entre 18 et 20, sans toutefois connaître la note exacte.


Un passeport pour l’emploi


Selon une étude du groupe TEPP (Travail, Emploi et Politiques Publiques), la participation au concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » s’avère être un outil d’insertion utile dans la difficile compétition de l’accès à l’emploi.


« La médaille d’or apporte un vrai plus lorsque l’on rentre dans le monde du travail, poursuit Candice. Nous ne sommes que cinq sur tous

les BPJEPS de cette année à l’avoir décrochée. Cela fait forcément un petit plus par rapport aux autres. C’est toujours mieux d’arriver avec ce genre de chose auprès des employeurs ».


Candice Amelot la suite


L’an prochain, la médaillée d’or rentre en formation en vue de l’obtention du DEJEPS (Diplôme d’État de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire

et du Sport) : « C’est le diplôme supérieur. Je me forme encore pendant 1 an et toujours à Crézancy, mon Centre équestre d’apprentissage ».

Patience et longueur de temps


Les lauréats du concours « Un des Meilleurs Apprentis de France » 2024 seront récompensés lors d’une cérémonie officielle qui se déroulera au Théâtre du Châtelet à Paris… en février 2025. D’ici là, nous leur souhaitons de prendre soin d’eux !

Savoir +


Centre équestre de Crézancy. Rue de Paris. 02 650 Crézancy
Site internet

 

Depuis 1985, le concours « Un des meilleurs apprentis de France » , pensé et organisé par la société nationale Meilleur Ouvrier de France , offre la possibilité chaque année à des apprenants de tous horizons professionnels de montrer leur savoir-faire, promouvant ainsi le travail manuel.

La filière équine est représentée à ce concours par les métiers suivants :

  • Sellier harnacheur ;
  • Maréchal-ferrant ;  
  • Palefrenier-soigneur ;
  • Lad-driver / Lad-jockey ;
  • Enseignant d’équitation ;
  • Cavalier d’entraînement.

DB

Crédit photos : Axomois Production

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