Blesmes. Pose de la première pierre du dépôt de bus de l’Agglomération de Château-Thierry

« Dès le premier plan d’occupations des sols confirmé par le plan local d’urbanisme en 2014,

le maire et le conseil ont fait le choix, non sans mal d’ailleurs à l’époque, d’une zone économique face à la zone habitat. Avec l’accueil d’artisans, de commerces, d’entreprises, notre objectif commun était le développement de l’emploi dans le Sud de l’Aisne, mais aussi nos ressources communales devenues territoriales.

Après l’arrivée de Jardiland, la zone s’est considérablement développée assez rapidement. Mais il restait ces 9520m2 inoccupés en fin d'agglo-mération. À l’origine, ce terrain était une casse automobile. Les poids lourds de M. Soufflet se sont ensuite installés.

Le chemin est long du projet à la chose. Au terme de son entreprise, la famille Soufflet aura mis un certain temps avant de vendre ce terrain.

Nous sommes ravis aujourd’hui de voir ce projet aboutir. Il va offrir de meilleures conditions de travail aux salariés. Il participe au dévelop-pement de cette zone Nord-Est, tandis qu’un aménagement de la zone Nord-Ouest est en cours ». Martine Simon Maire de Blesmes. (extrait)

«  Le territoire de la région de Château-Thierry fait confiance depuis plus de 10 ans au Groupe Keolis. La délégation de service public qui a débuté en 2019 prévoit la construction d’un dépôt de bus pour le réseau Fablio par le Groupe Keolis et qui sera un bien de retour pour la Communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry en 2028.

Ce projet incarne l’amélioration constante de nos services et la création de meilleures conditions de travail pour nos salariés. Un nouveau chapitre dans l’histoire de Keolis Château-Thierry et du réseau Fablio.

La construction de ce dépôt est le témoignage du partenariat constant entre la Communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry

et Keolis Château-Thierry. Ce projet n’aurait pas débuté sans la contribution de nombreux acteurs clés, de nos partenaires, à nos équipes Keolis qui ont travaillé sans relâche pour faire de ce projet une réalité.

Notre entreprise est bien plus qu’une simple société de transports. Nous sommes un véritable partenaire de la mobilité sur le territoire

de Château-Thierry, qui on m’a dit, est fabuleux et pétillant.

J’ai une pensée pour les salariés de Keolis de Château-Thierry qui vont pouvoir bénéficier d’un dépôt de bus moderne et confortable,

dans un environnement exceptionnel équipé de tout le matériel nécessaire pour une bonne exécution du réseau Fablio ». Fabrice Franck Directeur régional Keolis Nord-Est.

« Trouver un terrain sur lequel nous sommes pour construire ce nouveau de dépôt, et mener à bien ce projet, ne fut pas chose aisée. Bien des turpitudes avant d’arriver à acheter le terrain qui rem-plisse toutes les cases et aboutir à un équilibre économique, écologique et pratique pour les salariés de notre réseau Fablio.

Il fallait aussi trouver une commune d’accueil pour ce projet. Ce fut donc un projet collectif. Je me revois encore aujourd’hui contacter Martine

au sujet d’un terrain dont nous avions entendu vaguement parler. Et comme j’ai coutume de dire : « Je suis une femme de terrain ». La visite fut donc rapidement organisée. Au pays de La Fontaine, il faut savoir partir à point.

Je ne peux pas éviter de relier ce nouveau dépôt à notre futur espace mobilités qui va redonner vie à un local délaissé en gare de Château-Thierry. Une opportunité saisie, à la fois par Keolis et l’Agglomération, qui nous permet de répondre à la fois à la réduction des coûts de kilomètres non commerciaux du fait de la situation du dépôt, de prendre en compte les conditions de travail des conducteurs du réseau Fablio, salle de détente, toilettes, et d’ouvrir un guichet dédié aux usagers des différents modes de transports du territoire, habitants ou touristes de passage. En somme, le début de notre futur pôle d’échange multimodal.

Nous sommes donc présents ce matin pour poser la première pierre de ce nouveau dépôt de bus. Une nouvelle pierre à l’édifice de notre partenariat délégataire et Agglomération. Partenariat au quotidien. Je tiens à saluer à juste titre le travail et le rôle de Roamin Lautier, Directeur Keolis Château-Thierry, pour son adaptation rapide à la spécificité de ce réseau. Ce que j’appellerai du sur-mesure pour le territoire dans le cas de certains dossiers.

Keolis avait su déjà répondre en 2019 au cahier des charges de l’Agglomération et le réseau a pu aussi desservir l’ensemble des 87 communes. Aujourd’hui, il renforce le rôle de nos Centres bourgs tout en les connectant à la Ville centre. Il est en évolution permanente et s’adapte aux besoins de nos populations. Pour preuve, la Ligne 12 Fère-en-Tardenois/Château-Thierry a remporté un large succès et est aujourd’hui régulière. Nous avons une offre de transports juste, équitable pour le territoire.

Beaucoup d’énergies positives autour de ce projet de nouveau dépôt, auquel bien entendu j’associe le Service Mobilité et Céline Bosserelle, Directrice adjointe, que j’ai beaucoup sollicitée, tant sur la partie technique, que budgétaire.

Je suis heureuse et fière, Chère Martine, Cher Romain, de poser avec vous cette première pierre de notre futur dépôt qui rentrera dans

le patrimoine local, au même titre que le réseau Fablio, dont les totems fleurissent notre territoire. Un dépôt qui d’ici 2024 va dynamiser sans aucun doute la commune de Blesmes ». Christine Pérardel-Guichard Conseillère déléguée en charge de la Mobilité de la Communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry.

« La pose de la première pierre du dépôt de bus qui nous réunit aujourd’hui est un grand événement pour l’agglomération !

S’il se trouve ici à Blesmes, à proximité de notre siège d’Etampes-sur-Marne, à quelques kilomètres

de Château-Thierry, n’oublions pas que c’est d’ici et de la gare de Château-Thierry que va rayonner

le réseau dans nos 87 communes.

Ce dépôt, c’est la partie non visible de notre réseau, celle dont ne bénéficient pas les usagers au quotidien mais dont a besoin chaque chauffeur pour démarrer son itinéraire. C’est la base arrière indispensable de notre réseau Fablio. Un réseau qui irrigue nos centres bourgs, reliés à nos villages et plus petites communes : nous travaillons pour l’ensemble de ces villes et villages. Chaque commune et ses administrés sont connectés les uns aux autres.

Comme tous mes collègues élus de la Communauté d’agglomération, nous partageons un objectif commun : offrir les mêmes chances ici,

dans notre ruralité que dans les grandes villes. Alors quand, avec Eric Assier à l’époque puis avec toi Christine, et les services de l’agglo,

nous avons travaillé à cette offre, nous avons bien évidemment fait le choix qu’elle s’inscrive en cohérence à notre propre construction.

Une collectivité qui travaille pour ses habitants, qui respecte son territoire, son fonctionnement et s’ajuste au plus près de ses besoins.

Bien sûr, ce n’est pas toujours évident de répondre à ce « cousu main » qu’évoquait Christine tout à l’heure. Il faut faire des choix. Il faut surtout apprendre à sortir des logiques habituelles, à se réinventer pour proposer un service public moderne, qui ne plaque pas des dispositifs clé en main mais qui s’adapte. C’est l’essence même des grands projets que nous menons ici dans le Sud de l’Aisne.

Les ambitions que nous nous sommes fixées passent d’abord par l’innovation de nos politiques publiques, par une adaptabilité constante

de nos dispositifs. Parce que notre territoire est particulier, parce que son âme est à la fois rurale sans pour autant être déconnectée, parce que nos administrés sont divers, parce que nos habitants attendent de notre service public une proximité et une écoute attentive : c’est bien à l’échelle de l’agglomération, de son bassin de vie, que nous pouvons apporter des réponses concrètes.

Nous ne sommes pas uniquement des prestataires de service public, qui proposons des offres dans nos champs de compétences pour y trouver une quelconque rentabilité. Nous sommes surtout des entremetteurs, au cœur des politiques publiques. Nos actions se doivent d’être transversales, d’être co-construites avec les autres collectivités certes, mais aussi avec les acteurs économiques, sociaux, associatifs du territoire. Nos actions créent les bonnes conditions pour un développement du territoire : notre réseau de transports permet à nos administrés de circuler, à nos entreprises de se développer, à nos commerçants d’être accessibles. Car créer les meilleures conditions de déplacement, c’est aussi favoriser l’implantation de l’emploi local, de l’accès à la formation, d’accompagner la transition écologique. En résumé, renforcer la cohésion sociale, la cohésion territoriale.

Si aujourd’hui, près de 5000 personnes travaillent chaque jour à Paris, notre objectif est qu’elles puissent trouver un emploi sur place. C’est une logique de bon sens qui permettrait de profiter d’un meilleur cadre de vie pour les travailleurs usés par les déplacements pendulaires.

Et au-delà, c’est une logique plus écologique, moins chronophage et rappelons-le, cette main d’œuvre locale qui part travailler chaque jour

à Paris est aussi un manque à gagner pour nos collectivités : l’ « évasion fiscale » du travail francilien représente à minima 700 000 €

de versement transport qui partent dans les collectivités franciliennes !

L’agglomération est à l’échelle des transitions et des solutions, attendues par nos concitoyens. Investir comme nous le faisons aujourd’hui avec Keolis dans le transport public, c’est un choix politique, c’est une ambition collective pour agir et adapter nos déplacements au regard des défis écologiques qui s’imposent à nous. Et je crois que chacun, dans notre champ d’actions, chacun, à notre échelle, nous prenons conscience,

que « toute puissance est faible à moins que d’être unie ». Au pays de La Fontaine, cette phrase de notre fabuliste, si souvent citée, devient galvaudée.

Je profite de ce moment pour remercier particulièrement Christine de porter la délégation mobilité comme elle le fait, avec ténacité, efficacité et exigence.

Nous partageons les mêmes valeurs : priorité au service public, au service aux habitants, au service de nos 87 communes. Je la remercie de tenir le cap du collectif, qui n’est pas une mince affaire au quotidien : 13 mois d’échanges avec la commune de Château-Thierry pour parvenir à créer un point mobilité dans la gare. L’enjeu ? 6 m2 ! Il en faut de l’énergie Christine !

Et pourtant… cette unité qui doit faire notre force, correspond si bien à l’état d’esprit qui nous anime : « faire ensemble le fabuleux et pétillant territoire de Château-Thierry ». C’est tout le sens que nous mettons aussi à notre projet de territoire, Destination 2030 : mettre en synergie, faire grandir le Sud de l’Aisne, par ceux qui le vivent et l’habitent. Ce territoire, à la frontière de trois régions, de trois départements, représente avant tout un carrefour d’énergies, que nous agglomérons : c’est l’essence même d’une communauté d’agglomération.

Notre réseau de transports répond parfaitement à la philosophie qu’est la nôtre : un carrefour d’énergies au sens propre comme au figuré.

Ce dépôt l’installe encore un peu plus : alors je vous propose maintenant d’en poser la première pierre, symboliquement ». Étienne Haÿ Président de la Communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry.

DB

Crédit photos : Axomois Production

 De nouvelles perspectives pour le réseau de transports se dessinent

Keolis, délégataire de service public pour le réseau de transports de l’agglomération, entame les travaux d’une nouvelle extension : le dépôt de bus construit à Blesmes, le long de la Route Nationale, viendra améliorer les conditions de travail des équipes et doter la société d’un meilleur stationnement de la flotte de véhicules. Un projet qui vient consolider les fondations d’un réseau bien implanté sur le territoire. Examinons le projet en détail.

En quoi consiste cette nouvelle extension ?

Il s’agit d’un dépôt permettant le remisage de 20 bus sur un terrain d’une superficie totale d’environ 9 800 m2, pour un coût

de 2 120 000€ HT. Plus spacieux, sécurisé et construit aux normes environnementales, ce bâtiment apportera de meilleures conditions de travail pour l’ensemble du personnel.

L’extension sera composée de deux bâtiments :

• le premier accueillera des bureaux et des locaux sociaux pour le personnel ;
• le second constitue un atelier mécanique de 2 travées pour la maintenance des bus, ainsi que des locaux de stockage de matériel et d’outillage nécessaires. 

Le projet prévoit également l’installation d’équipements techniques tels qu’une station de distribution de gasoil et un portique de lavage pour les bus qui fonctionnera par recyclage des eaux de lavage.

Situé le long de la Route Nationale (à proximité d’Arts et Fenêtre), les aménagements extérieurs permettront la création d’un accès direct depuis la RD 1003 sur la parcelle et la mise en œuvre d’une voirie adaptée aux véhicules lourds. 30 places de stationnement pour véhicules légers (dont 1 PMR) et un abri pour les 2 roues seront aménagés, tandis qu’une aire de stationnement sera aménagée pour le remisage de 10 bus standard (13, 50m) et 10 minibus (7m). Sans oublier la mise en place d’un poteau incendie à l’entrée du site.

La sécurité avant tout !

Pour quelle implantation et quelle composition ?

Le site est organisé en 3 zones. La 1ère partie accueillera le parking de 30 places, puis les bâtiments des bureaux/locaux sociaux

et atelier mécanique, respectant le recul minimum de 20m par rapport à la RD 1003, implanté en position centrale sur le terrain.

Ces bâtiments, même s’ils sont contigus et communiquent entre eux, sont composés de 2 volumes simples, identifiables depuis l’espace public par leur différence de hauteurs. La 2ème partie comprend le parking de 20 bus et le tunnel de lavage. La 3ème partie est quant

à elle composée d’espaces verts permettant d’accueillir un bassin d’infiltration des eaux de pluie. Elle constitue par ailleurs une réserve foncière.

Le site est organisé et structuré par une voirie en sens unique formant une boucle autour du des équipements et du parking de bus. L’entrée/sortie du site, commune aux véhicules légers et bus, s’effectue à l’angle Sud-Ouest du terrain, par un portail coulissant de 8m

de large, ouvrant sur une voirie de 7,50m de large.

Les équipements « station gasoil » et « tunnel de lavage » sont positionnés sur le trajet d’entrée des bus, pour faciliter leur utilisation sans perturber le flux des véhicules.

Le local technique du recyclage des eaux de lavage se situe à proximité de la station de lavage.

Les façades des bâtiments seront réalisées en bardage métallique et en bois à claires-voies, pour décomposer le volume d’ensemble

qui pourrait apparaitre très imposant dans le paysage de la commune. Des brises soleils, composés de lames dans la continuité des bardages sont également prévus devant les fenêtres des façades Sud et Ouest pour palier à la surchauffe d’été. Les menuiseries extérieures, et les coiffes d’acrotères seront en aluminium laqué de teinte gris anthracite.

Les instigateurs et le calendrier des travaux du projet

Tous ces choix architecturaux ont été proposés par l’agence Juxta Architectes, maître d’œuvre du projet pour Keolis, maître d’ouvrage.

À noter que le dépôt de bus sera rétribué à la Communauté d’agglomération de la région de Château-Thierry une fois les travaux terminés. Les entreprises choisies viennent majoritairement de la Région Hauts-de-France (du Nord et de l’Aisne).

Côté planning, une livraison de cette nouvelle extension est estimée en juin 2024, avec des travaux de terrassements, de voirie et de réseaux qui ont déjà démarré et vont se profiler jusqu’au mois de novembre, suivis rapidement des fondations en décembre. Le gros œuvre se poursuivra jusque début d’année 2024. La couverture viendra mettre le bâtiment hors d’air, hors d’eau fin février. En parallèle, le portique de lavage et la station de carburant suivront le même calendrier. Les aménagements intérieurs, la plomberie et l’électricité (assurée par l’agence Delabarre Zone d’Azy-sur-Marne) s’étendront jusque fin mai pour une réception au début du mois de juin.

CARCT

Crédit photo : CARCT