Trois semaines après la pose de la première pierre de la future caserne des pompiers
de Saint-Eugène, les travaux de gros œuvre assurés par l’entreprise Sud-Axonaise Leblanc Bâtiment progressent doucement mais sûrement.
Après l’étalement du béton de propreté en fond de fouille pour constituer une surface propre non terreuse, les maçons ont mis
en place le ferraillage vertical et horizontal des blocs à bancher.
Le terme bancher veut dire que l’on va couler du béton entre ce que l’on appelle les banches, des blocs de béton où l’on peut « passer
la main dedans ». Ainsi, lors du montage des blocs au fur et à mesure par étage, on va créer en quelque sorte des cheminées
verticales dans lesquelles on coulera le béton pour obtenir un mur en béton armé.
À propos de mur, celui ayant servi à la cérémonie de la pose de la première pierre va être démoli. « Il est devant une porte
». Embêtant effectivement lorsqu'il s’agira de « décaler » pour employer le mot sur toutes les lèvres dans le monde des sapeurs-pompiers, signifiant partir en intervention.
Le financement du Centre de première intervention
- Travaux subventionnés par l’État : 610 852 euros HT ;
- Travaux subventionnés par le Conseil départemental de l’Aisne et le Service départemental d’incendie et de secours de l’Aisne : 90 944 euros HT ;
- Travaux autosubventionnés par la commune de Saint-Eugène : 110 000 euros HT.
DB
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