Cette avant dernière chronique va encore également parler du jour 19, car la fin est intéressante. À 21 h 30 pétantes ?
Nous faisons nos adieux à Tereza, et nous dirigeons vers la gare routière de Tiburtina, située à environ 5 km de la location.
Le départ est prévu à 23 heures, nous avons largement le temps. À 21 h 32, ma chaîne se casse, et l’espace-temps commence
à se fissurer. Nous rejoignons la gare tant bien que mal, tantôt courant, tantôt patinant, parfois tracté. Sur l’aire de la gare,
un seul véhicule de la compagnie Marinobus est annoncé : celui de 22 h 55 pour Trieste, alors que nous devons partir pour Bologne
à 23 heures. Renseignements pris, c’est le bon !
Nous empaquetons nos vélos tant bien que mal dans des sacoches, et montons à bord d’un bus vieillot et blindé, rien à voir
avec les promesses de la compagnie. Nous partons vers 23 h 30, et le car roule à vive allure vers Bologne que nous atteignons, pratiquement sans fermer l’œil vers 4 h 15.
Les passagers se répartissent dans les différents bus présents, et, quant à nous, nous changeons brutalement de standing,
avec un véhicule, extrêmement spacieux et confortable, qui nous dépose à Turin avec 30 petites minutes de retard seulement.
Nous remontons les vélos sur le trottoir, réparons la chaine cassée, engloutissons le traditionnel cornetto, il est bien 11heures quand nous prenons la route du dernier gîte pour une étape sans doute plus compliquée que prévue en raison de notre état de fatigue.
Effectivement, nous nous trainons lamentablement, le tout sous une chaleur accablante qui nous oblige à de nombreuses pauses fraîcheur. Nous arrivons assez tard à la location (19 heures), mais la montée était particulièrement jolie et agréable, malgré les très forts pourcentages.
Pour fêter cette dernière étape Italienne, nous nous accordons un bon demi au sympathique café du village. Demain, le plus gros dénivelé du séjour, mais la plus courte étape par contre.
Le Relive est ici.
MM
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