Nous quittons le couvent San Francesco après une nuit d'un confort assez rudimentaire, mais où nous avons été très bien accueillis à notre arrivée sous la pluie hier soir. Nous prenons la route sous un beau soleil et le ton est donné dès le premier virage, avec une petite côte de derrière les fagots ! Heureusement, il y en aura plein d'autres pour se tester tout au long
de la journée.
Dans une descente, nous nous arrêtons pour échanger à nouveau quelques mots avec Mathias, le cycliste allemand rencontré hier.
Il part vers un chemin que nous n'empruntons pas pour, de notre côté, suivre la route à travers la campagne Toscane. Il fait très chaud par endroit et les montées, en plus d'être longues et pentues sont en plein cagnard.
Nous suivons ensuite la Via Francigena sur une belle route blanche, qui devient un vilain chemin marron une fois passée la rivière tout en bas. Même les randonneurs à pied en bavent, et la remontée jusqu'à un chemin plus roulant se fait péniblement, en se mettant
à deux pour pousser chaque vélo, dans un secteur bien humide et bien glissant. Les randonneurs que nous avions dépassés dans
la descente en profitent d'ailleurs pour reprendre un peu d'avance.
Heureusement, nous ne rencontrons plus de passage humide et atteignons l'extraordinaire cité de San Gimignano, Patrimoine mondial de l'Humanité depuis 1990 et nous comprenons très vite pourquoi.
Après une pause repas sur la place centrale, nous abandonnons nos vélos pour un tour à travers les petites rues et tours médiévales incroyablement conservées. Nous ne sommes pas les seuls touristes, mais la beauté du lieu mérite d'être partagée.
Les 18 derniers kilomètres pour atteindre la location du jour se font sur des petites routes ou de belles pistes, mais rien
n'est plat ici.
Bref, au terme de 58 km et plus de 1000 m de dénivelé, il est temps de recharger nos batteries !
Le Relive ici
MM
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