Ce matin, nous avons mis le réveil à 6 heures, car nous faisons confiance à la météo qui nous laisse espérer un temps sec tôt dans la matinée.
Nous nous rendons donc à la gare de Levanto, car le train est un moyen simple de rejoindre la suite de notre parcours, sans s'échiner sur les routes abruptes du secteur. Après avoir acheté nos billets, nous découvrons alors que le seul moyen de rejoindre le quai n°3
est de descendre les escaliers pour passer sous la voie, puis, bien sûr d'en remonter d'autres pour atteindre le quai désiré.
Après notre séance de musculation du petit matin, nous nous installons dans le train et atteignons au bout d'une trentaine de minutes notre destination, la gare de La Spezia.
Une fois sur le quai, il faut en sortir, et, joie, il y a un ascenseur qui descend. Un seul vélo à la fois, car c'est très exigu, et, surprise,
la porte qui s'ouvre lors de l'arrêt n'est pas la même que celle du départ et je ne peux sortir mon vélo avec mes sacoches, autrement qu'en le levant.
Heureusement, les ingénieurs italiens ont tout bien prévu : il y a un ascenseur qui descend dans le souterrain... et un autre totalement identique pour remonter dans le hall de la gare. Il est pile aux mêmes dimensions, car mon vélo s'y coince de la même façon.
Une fois dehors, nous découvrons rapidement que la météo s'est bien plantée, et les deux premières heures se passent sous
une pluie ininterrompue, le long d'un littoral plat et sans grand intérêt. Heureusement, après la pause casse-croûte, la pluie cesse
et le soleil revient.
Le trajet évite les montagnes de Carrare, d'où est extrait le célèbre marbre, et se dirige à travers les premières collines Toscanes.
Nous traversons la très jolie petite ville de Pietrasanta et ses superbes sculptures, et après deux montées bien pentues, rejoignons
notre gîte du soir, un peu fourbus, après plus de 78 km parcourus.
Le Relive ici.
MM
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