Le TROD (test rapide d’orientation diagnostic) de détection antigénique du virus COVID-19 réalisé via un prélèvement nasopharyngé n’est pas douloureux en soi, mais procure une légère gêne dans le nez.
« Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? » lance une internaute. Disons plutôt que « ça pique ! »
Tout va bien tant que le professionnel de santé introduit l’écouvillon dans la narine. Lorsque
le coton-tige à rallonge atteint les sinus, vous froncez alors le nez, les sourcils et tout le toutim,
en versant une larmichette pour certains. En effet, à cet instant précis, le "cosmonaute" doit racler, non pas les fonds de tiroirs, mais en l’occurrence la muqueuse.
Traçabilité et communication
Informations sur le patient (nom, prénom, date de naissance, n° de sécurité sociale, code postal du lieu de résidence, n° de téléphone), informations relatives au test (nom du professionnel de santé, date et heure du prélèvement, matériel utilisé), résultats (positif, négatif) : Une traçabilité et une communication des résultats, obtenus au bout de 15 minutes environ, sont ensuite transmises au patient.
Quant au professionnel de santé, ce dernier saisit l’ensemble des résultats des tests qu’il effectue, positifs et négatifs, dans l’outil SI-DEP (Système d'Informations de DEPistage) permettant d’obtenir des indications épidémiologiques robustes et d’effectuer un « contact tracing » immédiat.
En cas de test positif, il vous est demandé de vous isoler immédiatement, de contacter votre médecin pour une prise en charge médicale et de lister les personnes que vous auriez pu contaminer. En cas de test négatif, il vous est demandé de respecter les gestes barrières.
Aucune confirmation par un test RT-PCR (reverse transcriptase-polymerase chain reaction) réalisé dans un laboratoire n’est nécessaire, quel que soit le résultat.
DB
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