Profitant de l’assouplissement du protocole sanitaire, les commerçants dits « non essentiels » titulaires d’un emplacement sur le marché hebdomadaire, ont fait
leur retour samedi 28 novembre sur une place de Luxembourg inondée de soleil.
Nouvelle attestation de déplacement dérogatoire en poche, port du masque de protection,
les nombreux clients ont déambulé à bonne distance devant les étals alimentaires et de toutes sortes, sous l’œil vigilant
d'une patrouille de gendarmes de la communauté de brigades de Dormans.
Côté commerces libérés après les dernières décisions des locataires de l’Élysée et Matignon, l’activité a repris ses droits. « Ça bouge depuis 09h30 environ. » observe Romain Gohiez,
de l’enseigne SID Informatique et président de C.Ar.I.Do, l’association des commerçants, artisans, industrie dormanistes.
Le cœur de ville de Dormans n’a toutefois pas retrouvé entièrement sa physionomie habituelle. Un certain nombre de commerces sont toujours punis par les mesures gouvernementales dans le cadre de la crise sanitaire.
Adaptation du temps de travail
Prise de rendez-vous, port du masque, distribution de gel hydroalcoolique : Pour Pauline, gérante du salon de coiffure Studio 12,
la reprise se fait en appliquant les mêmes mesures sanitaires qu’avant la fermeture administrative, et en portant désormais la jauge
à 8m2 par personne.
« Je prends deux clients maximum, confie la jeune coiffeuse, je vais faire plus d’heures en semaine. Le salon sera ouvert de 08h30
à 19h00, sans interruption le midi. Si je dois faire plus d’heures, j’en ferai plus, mais je n'ouvrirai pas le dimanche. »
À quelques semaines de Noël, la foule était bien décidée à faire son shopping ou se refaire une beauté comme au bon vieux temps d’avant le coronavirus. Les masques et les files d’attente, notamment devant les boulangeries, rappellent pourtant que le retour
à la vraie vie n’est pas encore pour demain.
DB
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