« Chère habitante, cher habitant
Je respecte la protection des sources et la liberté d’expression, mais en tant qu’homme public, j’aimerais plus de
transparence sur l’origine des informations et jugements me concernant.
Depuis quelques semaines, dans sa rubrique La Hure, le journal local L’Axonais, supposé hebdomadaire d’informations,
produit des articles non signés qui m’obligent à réagir. Me voici affublé, dans l’édition du 19 novembre, d’un « bonnet d’âne », pour une décision prise avec les valeurs qui m’animent au
quotidien : respect, équité, unité entre les habitants.
Par le passé, certaines pratiques journalistiques m’avaient déjà laissé perplexe comme un article me concernant, publié
quelques heures seulement après l’installation du Comité syndical de l’Union des Syndicats d’Eau du Sud de l’Aisne, alors qu’aucun journaliste n’était présent... Cette semaine, si je suis montré
du doigt, c’est pour avoir empêché une grande injustice qui se jouait sur notre territoire. Je m’explique.
Lors de son adhésion au syndicat des eaux de juillet 2020, la commune de Villers-Cotterêts demande que l’augmentation de son prix de l‘eau soit progressive, et 25 centimes moins cher au mètre cube que le prix pratiqué pour les habitants historiques qui ont contribué, avec leurs deniers,
à construire ce syndicat. Cette même requête avait été refusée aux 10 autres petites communes de notre territoire lors de leur adhésion. Pourquoi accéder aux demandes d’une ville et pas de villages ? En comité syndical, à la mi-septembre, je me suis donc vivement opposé à cette façon de faire. J’ai été entendu.
Si cette position me vaut aujourd’hui un bonnet d’âne, je le porte avec fierté. Je suis même prêt à en coiffer d’autres ! Prochainement, en tant que simple délégué de ce même syndicat, je défendrai aussi une baisse, à dimension environnementale et sociale forte.
Je proposerai que la baisse de l’eau ne s’applique pas à tous les m3 consommés mais qu’elle soit plus importante sur les premiers afin que même les habitants qui consomment peu, juste pour des besoins essentiels ou parce qu’ils freinent leur consommation par souci environnemental, en bénéficient pleinement.
Si j’obtiens gain de cause sur ce sujet, malgré les attaques venues d’on ne sait où et si on m’attribuait un second bonnet d’âne, je le porterai toujours avec autant de fierté.
Je me suis engagé au service de ce territoire en portant des valeurs de sincérité, de solidarité, de liberté et rien ni
personne ne m’en détournera.
Votre serviteur sans masque, excepté le chirurgical »
Étienne Haÿ
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Latour (mardi, 24 novembre 2020 00:14)
Ha oui, c'est vrai, ça fait un bail que l'équipe dirigeante du Carct nous a promis un audit externe "impartial" remettant en cause le jugement définitif de la Cour Régionale des Comptes. Celle-ci n'émet pas de doutes sur la probité des membres du Carct, mais dénonce, en ce qui concerne la "gestion de l'eau" une grande incompétence liée à une grande naïveté des personnes en charge à l'Aiguillage.
Où en est donc cet audit promis depuis plus de... longtemps?