Les députés François-Michel Lambert (Bouches-du-Rhône), Frédérique Dumas
(Hauts-de-Seine) et Martine Wonner (Bas-Rhin), du groupe Libertés et Territoires, souhaitaient classer le chat dans la catégorie des espèces nuisibles.
L'amendement n°116 concocté par ces trois parlementaires devait être discuté, jeudi 8 octobre, dans le cadre de la proposition de loi sur le bien-être animal. L’amendement a été déclaré « irrecevable » par l’Assemblée Nationale.
Frédérique Dumas et Martine Wonner avaient retiré leur signature de l’amendement avant son entrée dans l’hémicycle. La nuit porte parfois conseil.
Le texte avançait que «
le chat est un animal prédateur qui participe largement à la diminution significative de certaines espèces animales, parfois protégées, sur le territoire français : oiseaux, petits mammifères,
lézards ».
Pour permettre à ces espèces de perdurer, les députés souhaitaient classer le chat comme espèce nuisible afin que les préfets
puissent «
ordonner des battues administratives »
si nécessaire.
François-Michel Lambert était aux yeux de la Fondation Brigitte Bardot, « soumis aux desiderata du patron de la Fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen », dans ce texte. Avoir des appuis ne suffit plus, tout du moins dans ce cas particulier, car cela marche encore concernant les néonicotinoïdes, au grand désarroi des abeilles et pas que.
DB
Crédit photo : 7Rélia
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