Malgré les mesures sanitaires, la brocante annuelle de Condé-en-Brie organisée dimanche 13 septembre par le nouveau comité des fêtes, a tout de même rassemblé 69 exposants.
« J’ai dû prendre moins d’exposants à cause des mesures sanitaires,
précise Nadège Rodrigues, la nouvelle présidente du comité des fêtes condéen, pour
cette édition il y a plus de distance entre les exposants et les allées pour le public sont plus larges. »
Outre le point toilettes avec présence de gel hydro alcoolique, une autre mesure sanitaire a été mise en place par l’association,
celle de ne pas proposer de restauration rapide aux visiteurs. « Le Préfet de l’Aisne a quelque peu tiqué sur ce point du dossier, poursuit
la présidente de l'association, et Dominique Moyse, le maire de la commune, n’était pas chaud non plus à cause des manipulations liées
au service. »
La boulange joue les prolongations
Du coup, le Bureau du comité a tout de même souhaité que le public et les exposants se mettent quelque chose sous la dent et
conçu un plan B. Celui-ci a consisté à solliciter la boulangerie du centre bourg. « Nous aurions pu prendre une restauration rapide ambulante,
explique Nadège Rodrigues, mais nous avons préféré faire travailler le commerce local. »
Tarte au Maroilles, la spécialité de la maison, chausson au jambon, croque-monsieur au saumon, fougasse, gramodou, etc... : Au fournil de Condé Chez Manue et Thierry a donc proposé des joyeusetés tout au long de la journée.
Fermant habituellement à 13h00 le dimanche, la boulangerie a ainsi joué les prolongations exceptionnellement jusqu’à 19h30.
« Nous avons eu beaucoup de monde, confie l’équipe regroupée autour de Manue Machado et Thierry Caulier, nous avons tourné très fort
aujourd’hui, y compris sur les tournées. »
Chineurs, brocanteurs et badauds se sont retrouvés avec plaisir dans le parc de la mairie du centre bourg inondé de soleil. Dans l’Aisne, une brocante fait partie de ces événements extérieurs où le port du masque est obligatoire. En ce dimanche estival, l’accessoire n’était pas facile à supporter en plein cagnard. Il faut parfois savoir souffrir pour ne pas souffrir.
DB
Crédits photos : RX10 / LARIMAL
Sur une brocante, les bonnes affaires se réalisent, soit tôt le matin lors du déballage des exposants, soit à
l’issue de la journée lorsque ces derniers plient bagage.
« On m’a fait cadeau de ces deux statuettes style Art déco. » lance une habitante
du centre bourg, peu avant la fermeture de la brocante.
Mais à la question de savoir si les créatures en résine plaisent à la condéenne,
celle-ci répond à voix basse : « Je n’ai pas refusé car je ne voulais
pas vexer. L’exposant ne voulait pas remonter cela au grenier. »
La nouvelle propriétaire promet que les œuvres ne finiront pas à la déchèterie.
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