Depuis son lancement le 21 juin dernier, de nombreux maires de communes voisines
sont venus faire un petit tour et quelques courses sur le marché du centre bourg de Condé-en-Brie. Dimanche 6 septembre, le maire de Château-Thierry, Sébastien Eugène, a honoré de sa présence ce
rendez-vous bimensuel qui fait causer dans les chaumières.
« J’ai regardé sur axomois.fr ce qu’il y avait aujourd’hui et je suis là. » confie l’édile. À l’instar de ses collègues sud axonais, Sébastien Eugène a déambulé le long des étals installés sur le parking de la supérette 8 à Huit chère au gérant Georges Lefèbvre, et fait marcher
le commerce local et de proximité.
Cette sixième édition a vu le retour de commerçants comme la Boucherie Faveaux de Dormans ou le Champagne Hazard Devavry
de Condé-en-Brie. Deux nouveaux étals ont fait une rentrée remarquée, celui de l’EARL de L’Échelle à Marles-en-Brie en
Seine-et-Marne (Des Pâtes Briardes épi c’est tout !) et celui de la Ferme de la Loge à Montreuil-aux-Lions (Haricot de Soissons).
Rafi Stolé à la guitare et Philippe Rack au clavier : À l’ombre des prunus, les deux sud axonais ont mis en musique le marché guinguette sur les coups de 11 heures. Le prochain Marché de Condé se tiendra dimanche 20 septembre.
Marché de Condé. De 08h30 à 12h30. Espace de Sade. 02 330 Condé-en-Brie.
Des Pâtes Briardes, épi c’est tout !
À Marles-en-Brie dans le département tout proche de Seine-et-Marne, Virginie Détante et Adrien de Rieux, de l’EARL de L’Échelle, fabriquent de façon artisanale des pâtes à partir
de leur production de céréales.
« Nous fabriquons des pâtes sèches dans notre ferme à partir de notre blé tendre et de notre épeautre, explique Viriginie Détante,
nous proposons également des pâtes aromatisées sans ajout de colorant. Pour ces aromatisées, nous utilisons des produits bruts et naturels comme la tomate, le basilic, l’ail des ours, le cèpe, la spiruline, le curcuma et bien d’autres, que nous intégrons à la recette de base au gré
de notre inspiration. »
Les agriculteurs ont par ailleurs une gamme de pâtes « nature » qui se décline en cinq formes, marcaroni, conchiglie, fusilli, macaronette et tour eiffel.
« Monsieur cultive et fabrique, et moi je conditionne et commercialise, poursuit Virginie, vous pouvez retrouver nos pâtes dans les magasins
à la ferme, les grandes surfaces et les épiceries à, grosso modo, 1 heure de chez
nous. »
Savoir +
EARL de L’Échelle. Adrien de Rieux et Virginie Détante. 35 rue de la Léchelle. 77 610 Marles-en-Brie.
Mobile : 06 09 27 90 74 ou 06 89 14 29 02.
Courriel : virginie.detante@gmail.com
La Ferme de la Loge et le Haricot de Soissons
Depuis 2003, Nicolas Cordier et son épouse sont producteurs du célèbre Haricot de Soissons sur la commune de Montreuil-aux-Lions.
« La Chambre d’Agriculture de l’Aisne a relancé en 2003 la production du Haricot
de Soissons qui était tombée en désuétude, confie Nicolas Cordier, à cette
époque–là, il n’y avait plus que quelques producteurs sur la Vallée de l’Ailette. Nous avons répondu au projet de la Chambre d’Agriculture et ainsi augmenté la diversification de notre activité à
la ferme. Nous faisions déjà de la cueillette de fruits rouges, le Haricot de Soissons ne pouvait être qu’un plus. »
Une partie des haricots récoltés à la ferme part à la coopérative. L’autre partie est vendue soit en direct à la ferme, soit sur les marchés comme celui notamment de Marigny-en-Orxois, le dernier dimanche du mois.
Le haricot se présente à la vente, en sec, ou en produit transformé en conserve prêt à consommer.
Savoir +
M et Mme Nicolas Cordier. Ferme de la Loge.
02 310 Montreuil-aux-Lions. Tél : 03 23 70 40 55.
Protéger le Haricot de Soissons
Un dossier déposé par les producteurs du Haricot de Soissons et en cours d’instruction, retient particulièrement l’attention de Nicolas Cordier, celui de l’IGP (indication géographique protégée). « La commission permanente de l’Institut national de l’origine et de la qualité doit se rendre sur le terrain mi-septembre pour visiter les exploitations, confie le producteur, nous espérons une validation du dossier cette année afin qu’il soit ensuite instruit au niveau européen. Cela fait près de 15 ans que le dossier est en cours. Nous, producteurs, travaillons avec
le groupement Qualité de la Région Hauts-de-France qui nous épaule au niveau administratif et technique. Nous espérons que le dossier
va aboutir un jour pour, qu’enfin, le Haricot de Soissons soit protégé au niveau européen. Nous ne voulons plus d'importations des pays
de l’Est ou d’Asie sous le nom Haricot de Soissons. »
DB
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