En Béarn et Pays basque, la hiérarchie diocésaine s’est élevée contre le tintement
des cloches des églises, à 20 heures, en hommage aux personnels en lutte contre
l’épidémie de Covid-19.
La rédaction a sollicité le Père Thierry Gard, l’un des acteurs avec le vicaire Jean-Christophe Bonnemain des paroisses Vals-et-Coteaux Saint-Martin et Notre-Dame des Trois Vallées,
sur l’appel lancé à tous les maires de l'Aisne pour qu'ils fassent sonner les cloches des églises chaque mercredi et dimanche à 11 heures. Le curé des deux paroisses sud axonaises répond « bien volontiers ».
« Le rôle des cloches d'une église est d'appeler à la prière et de signaler à la
communauté les événements de la vie des familles de la paroisse.
En ce temps de pandémie, certains maires ont suivi l'appel d'un député axonais de sonner deux fois par semaine les cloches pour manifester notre soutien au personnel soignant : c'est une sonnerie à fin civile comme le prévoit la circulaire relative aux édifices de culte du 29 juillet 2011.
Je souhaite que cela entraîne de la part des habitants une manifestation concrète auprès de ceux qui se dévouent dans un environnement
à risque mais cependant serein (je l'ai constaté ! ) : envoyer un message
d'encouragement, proposer une aide pour le service à la maison...
Pour sa part, l'Église a appelé à faire sonner les cloches de toutes les églises de France le 25 mars, solennité de l'Annonciation du Seigneur,
pour exprimer la solidarité de tous les hommes en ce temps d'épreuve. Elle manifeste, à la suite de Jésus Christ, l'espérance d'un monde nouveau déjà en germe ici-bas et promis en plénitude dans le Royaume de Dieu. »
DB
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