Le commissaire-enquêteur en charge de mener l’enquête d’utilité publique relative au projet de parc photovoltaïque porté par la société Quadran
sur la commune déléguée de La Chapelle-Monthodon, et à la demande
de dérogation par la destruction, l’altération ou la dégradation de sites
de reproduction ou d’aires de repos d’espèces animales protégées a remis dernièrement son rapport au Préfet de l’Aisne.
En conclusion d’un document de dix pages, François Atron émet un avis favorable au projet de construction du parc, et à la demande de dérogation «des espèces animales protégées», en l’occurrence, la pie grièche écorcheur et le hibou des marais.
La manne financière fond comme neige au
soleil
Le commissaire enquêteur accorde une attention particulière à l’estimation de la manne financière que devrait rapportée l’installation aux collectivités concernées. Le montant global annuel de la bouffée d’oxygène était estimé au départ à 50 000 euros, dont 8000 euros pour la commune nouvelle de Vallées-en-Champagne. Le montant global annuel est désormais estimé à 34 500 euros.
«La dotation à la commune de Vallées-en-Champagne n’est pas connue faute de disposer des coefficients de répartition, entre la commune
de Vallées-en-Champagne et la Communauté de communes de Condé-en-Brie, de l’Imposition Forfaitaire sur les Entreprises de Réseaux.
Le chiffrage élevé annoncé aux collectivités locales a pu influer favorablement sur l’accueil de ce projet, mais il peut provoquer aussi de futures déceptions.» note François Atron.
Ce dernier s’est pris quelque peu les pieds dans le tapis de l’entrée de la salle communale de La Chapelle-Monthodn, lieu de l’enquête publique, en évoquant la Communauté de communes de Condé-en-Brie, morte et enterrée le 31 décembre 2016. François Atron
a sans doute voulu parler de la Communauté d’Agglomération de la région de Château-Thierry, collectivité créée le 1er janvier 2017, issue de la fusion imposée par la loi NOTRe des anciennes Communautés de Communes de la région de Château-Thierry, du Canton
de Condé-en-Brie, du Tardenois et de 21 communes de l’Ourcq et du Clignon.
Quoiqu’il en soit, les quelques picaillons qui seront versés à la commune nouvelle de Vallées-en-Champagne permettront peut-être
de reboucher deux ou trois nids de poules non pondeuses plein air.
DB
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Habitant La Chapelle-Monthodon (mardi, 03 décembre 2019 12:22)
"Le chiffrage élevé annoncé aux collectivités locales a pu influer favorablement sur l’accueil de ce projet, mais il peut provoquer aussi de futures déceptions.» note François Atron".
Un enfumage de plus !
La bouffée d'oxygène réduite de 31% soit près d'un tiers (50 000-34 500 = -15 500).
Si nous estimons que les 8 000 euros (16% de 50 000 euros) pour la commune de Vallées-en-Champagne subissent le même sort, la manne financière tomberait à 5 520 euros (34 500x16%).