Natif de Chelles dans le département voisin de la Seine-et-Marne, Alain Di Rocco vient de publier une chronique historique s’intitulant Année 451, la victoire de l'Occident.
«Mon livre retrace l'épopée d'Attila à travers le pays gallo-romain, la future France, confie l’auteur, La région correspondant à l'actuel département de l'Aisne ainsi que Soissons,
le Castrum militarum, seront les principaux bastions de résistance face aux hordes hunniques.»
Extrait : «Dûment informé du passage du Rhin d'Attila, le maître de la milice, se trouvant alors en Italie, quitta la péninsule à la tête d'une petite troupe. Valentinien lui avait refusé l'attribution des légions d'Italie. L'empereur préférait que celles-ci demeurent dans le nord de la Cisalpine, servant le cas échéant à sa défense, notamment à la protection de Ravenne.
Dès lors, le Magister se trouvait dans une situation dès plus précaire. Conscient qu'il aurait
à livrer dans l'avenir une bataille exigeant de gros effectifs armés, il ne disposait pourtant pas des contingents
adéquats.
Aetius se rendit tout d'abord à Arles pour y rassembler quelques troupes, stationnant dans l’ex Narbonnaise.* Après deux jours, il reprit
la route pour sa capitale du nord, Soissons,* fief militaire de Gallo-Romanie, où son armée de campagne était cantonnée. De plus, Soissons
se trouvait plus proche des évènements se déroulant sur le Rhin et surtout très proche du peuple ami, les Francs.
Le castrum soissonnais allait devenir le théâtre des opérations de contre-offensive romaine. A la tête d’une petite troupe, Aetius arriva
à Soissons sept jours après son départ de la cité d'Arles...»
Année 451, la victoire de l'Occident, aux éditions Beaurepaire, est dans toutes les bonnes librairies.
DB
Crédit photo : ADR
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