Bollywood, La légende de Holi, le spectacle de l’association culturelle sur le passé de nos vallées (ACPV) qui s’est déroulé les 8, 9 et 10 juin à Saint-Eugène,
a rassemblé un public nombreux malgré un temps instable. La pluie qui s’est abattue durant quelques heures le dimanche en fin de matinée a d’ailleurs contraint les organisateurs à annuler la première représentation de la journée.
« Tout s’est bien passé dans l’ensemble. » souligne Françoise Ressouches, la présidente de l’association sud axonaise, à l'issue
de la manifestation. Il s’est bien produit une altercation entre consommateurs à la buvette après le feu d’artifice du dimanche soir,
puis une visite nocturne des installations par des malandrins, mais ces péripéties parfaitement gérées par le service de sécurité
de l’ACPV, n’ont pas entamé le bon déroulement de l’événement.
Les quelques 5000 spectateurs venus assister au spectacle au cours de ces trois jours ont été conquis. « Je préfère cette comédie musicale Bollywoodienne aux meurtres au camping de l’année dernière » lance une fidèle de ce rendez-vous culturel gratuit et incontournable du Sud de l’Aisne, « L’éléphant est magnifiquement réalisé. La sonorisation est meilleure, mais ça grésille encore un peu. Bravo à tous les bénévoles et longue vie à l’association. »
Fidèle spectateur lui aussi, Jacques Krabal, député de l’Aisne, a semble-t-il apprécié cette nouvelle édition. Quant à Dominique Moyse, conseiller régional Hauts-de-France, il s’est réjoui de voir que la subvention accordée à l'association par la Région a été utilisée à bon escient, en affichant un pouce levé sur facebook.
Originaire de Château-Thierry, Julien, 37 ans, a remporté la 5ème édition du concours
de chant Les Voix de l'Omois.
« Julien possède une très bonne technique et une bonne prestance de chanteur lead » explique Frédéric Deguilhem, vice-président de l’ACPV et à l’initiative du concours,
« Il a quelques défauts à corriger. »
Pour une valcampanienne, fan de l’émission de télé-crochet The Voice, « il suffit que Julien prenne quelques cours de chant pour cela le fasse ».
Devant la multitude de sacs contenant des ordures non-recyclables, l’ACPV
a décidé en octobre 2017, alors que le thème de l’écologie ne surfait pas encore sur tous les réseaux des partis et mouvements politiques, d’utiliser dorénavant des produits compostables sur son spectacle.
Après avoir instauré depuis plusieurs années le gobelet consigné à la buvette, l’association met donc en place depuis deux ans, des couverts et serviettes compostables à la restauration.
Par ailleurs, le public ne dispose plus de poubelles disséminées comme jadis sur
le site mais d’un pôle de tri sélectif. Des bacs dédiés au plastique, au compostable,
à la nourriture pour la volaille et aux ordures grises sont à disposition des consommateurs sur un pôle de tri surveillé par des bénévoles. Les bons trieurs sont récompensés par la remise d’un stylo siglé aux couleurs du Crédit Agricole Nord-Est, l’un des partenaires de l’ACPV sur ce spectacle.
Du coup, le volume de déchets non recyclables présenté à la collecte a considérablement diminué. Comme l’an passé, les déchets compostables sont déposés chez un agriculteur sud axonais. « Je les mélange avec du fumier dans un coin de mon exploitation pour voir
ce que cela va donner au fil du temps. » précise le fermier.
Côté toilettes, fini les toilettes chimiques aux odeurs nauséabondes, au coût d’exploitation élevé et à la consommation d’eau potable importante.
Pour cette édition 2019, l’ACPV a fait le choix d’une alternative écologique et économique : la location de toilettes sèches.
« Ce changement a quelque peu perturbé le public. » constate Madjid Mammar, secrétaire de l’association. Une fois passé le « facteur beurk ...», cette solution vieille comme le monde a eu, elle aussi, son petit succès.
Spectacle, concert, concours de chant, flash mob, lâcher de couleurs, animation musicale et sportive, marché artisanal, restauration salée et sucrée, rafraîchissements variés au verre, lots à gagner, feu d’artifice : Il y en a eu pour tous les goûts et comme le laissait entendre le titre de la pièce théâtrale, de toutes les couleurs.
DB
Crédit photos : RX100 / Benji
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Madj le cornac (mercredi, 12 juin 2019 21:19)
Très bien décrit, on s'y croirait!