Condé-en-Brie. Nicolas Fricoteaux annonce la construction d’un nouveau collège et d’une nouvelle caserne de pompiers

De gauche à droite : Anne Maricot et Nicolas Fricoteaux sont élus au Conseil départemental de l'Aisne depuis 2015.
De gauche à droite : Anne Maricot et Nicolas Fricoteaux sont élus au Conseil départemental de l'Aisne depuis 2015.

Le Président du Conseil départemental de l’Aisne, Nicolas Fricoteaux, devrait venir chaque début d’année à Condé-en-Brie pour assister à la cérémonie des vœux de la municipalité. Le patron du département a, en effet, annoncé vendredi 18 janvier, deux bonnes nouvelles à l’auditoire : la construction d’un nouveau collège à Condé-en-Brie, près de la demi-pension actuelle et pour ce qui concerne la nouvelle caserne des pompiers de Saint-Eugène, c’est enfin dans les tuyaux !

 

« On va où on a des choses particulières, importantes à dire à la fois pour le territoire et au-delà de Condé-en-Brie. C’est une commune qui

a vocation à assurer les services pour la population. Un endroit où on organise des services pour rayonner tout autour d’un petit bassin de vie, qui lui-même contribue à l’animation d’un bassin de vie plus vaste qui est celui en l’occurrence de Château-Thierry. » lance Nicolas Fricoteaux en poursuivant : « Avoir des services et pouvoir les rendre partout, c’est le rôle du département que d’accompagner les projets des communes ou des intercommunalités, pour permettre le maintien, voir le développement des services.

 

Les services c’est aussi l’éducation, l’école primaire mais également le collège. Le dossier important, ici chacun le sait, c’est le collège de Condé-en-Brie. Lors des vœux, il y a deux ans, on avait évoqué la reconstruction du collège. Le projet qui avait été présenté dans un premier temps

n’est pas apparu satisfaisant, car il fallait réhabiliter des bâtiments, qui, finalement, n’étaient pas très adaptés. Donc, là, on a pris une décision,

en tous cas, on va la prendre officiellement au mois de mars, au moment du budget. On a déjà lancé de toute façon, la reprise du foncier autour du collège. On va donc construire un collège qui sera à proximité immédiate de la demi-pension. Tout a été adressé au notaire. Si le notaire va vite, on engagera derrière rapidement les mesures, études préalables, qui vont prendre environ 10 à 12 mois. Cette année 2019 sera la première étape qui est celle des études.

On pourra lancer la construction du collège à partir de 2020 pour une durée d’un an, d’un an et demi. Ça dépend des aléas. Ça nous amène, grosso modo, pour une construction en 2021. »

 

5,5 à 6 millions d’euros

 

Pour Nicolas Fricoteaux, la construction du collège de Condé-en-Brie est un projet important pour le département. Il s’en est expliqué en ces termes : « C’est 5,5 à 6 millions d’euros. On va porter le projet malgré les difficultés que vous connaissez au niveau du département. Ces difficultés commencent à être peu à peu derrière nous, même si c’est encore compliqué, même s’il faut encore

qu’on soit économe, c’est pour cela par exemple qu’on n’a pas fait de vœux cette année.

 

On se rend volontiers chez les autres pour exprimer la position du département, pour faire en sorte qu’on puisse vous apporter

des informations importantes. On n’a pas organisé nous-mêmes de vœux parce que c’est quand même quelques milliers d’euros

qui serviront encore à financer des associations. Il y a six mois, on se demandait si on arriverait encore à le faire. On arrivera encore

à le faire, à lancer des opérations comme celle de Condé-en-Brie pour ce qui concerne le collège, grâce à l’union sacrée autour

du département qui a pu se faire, grâce aussi à l’initiative de tous les élus, en particulier de Jacques Krabal.

 

Cette union a permis d’avoir des rencontres au plus haut niveau de l’État et d’obtenir satisfaction sur des sollicitations qui étaient

les nôtres, notamment en terme de péréquation, c’est-à-dire de solidarité entre les départements les plus riches vers les plus pauvres. Ça commence à être mis en place. Je tenais à saluer tout l’engagement des élus à nos côtés et à saluer aussi Anne Maricot et

Georges Fourré, qui ont, avec Michèle Fuselier dans le sud de l’Aisne et Bruno Beauvois, souhaité participer plus activement à la vie

du Conseil départemental et font, aujourd’hui, partie  de cette majorité. »

 

Le suivi des travaux du collège de Condé-en-Brie sera confié à Anne Maricot, conseillère départementale du canton d’Essômes-sur-Marne, maire de Jaulgonne et vice-présidente en charge de la Commission Enseignement au sein du Conseil départemental de l’Aisne.

 

« C’est du vrai concret »

 

Lors de cette cérémonie, une délégation des sapeurs-pompiers de Saint-Eugène, avec à sa tête le lieutenant Pascal Lecornec, était,

cette année encore, présente dans la salle. Les soldats du feu qui attendent une nouvelle caserne digne de ce nom depuis des lustres allaient-ils entendre, enfin, une bonne nouvelle.

 

Nicolas Fricoteaux a fait une annonce qui devrait réjouir ces pompiers volontaires : « J’ai pu me rendre compte, il y a quelques mois,

de la réalité de vos conditions de travail. Ce qui posait problème, c’est qu’aujourd’hui cette caserne était sous maitrise d’ouvrage communal,

voir intercommunal. Quand un projet est porté par le SDIS, le service départemental d’incendie et de secours, on prend 100% de l’opération.

C’est facile. Quand c’est une commune ou une intercommunalité, il lui reste à charge 20% du coût des travaux. Évidemment, ce n’est pas équitable par rapport à celui dont les travaux sont pris à 100%.

 

J’ai fait adopter, en décembre dernier, un changement dans les contributions des communes. Il y a un double intérêt que cela soit porté

par la communauté d’agglomération. Le principe est acté, mais après il faut faire valider les détails par la comm d’agglo. Désormais, les 20%

qui restent à charge de l’agglo seront financés par une réduction de la contribution qu’elle doit apporter chaque année au SDIS.

Elle sera diminuée de l’amortissement prévu sur l’investissement. Si par exemple, il restait 200 000 euros à charge, avec un amortissement

sur 20 ans, on diminuera chaque année la contribution de l’agglo de 10 000 euros. Ce qui fait, qu’au final, c’est zéro. Et cela a un double intérêt.

 

On peut porter plus d’opérations parce qu’on étale dans le temps une contribution et en même temps, on bénéficie des moyens qu’apporte l’État à travers ses subventions. On peut espérer 30 à 40% de financement. Ça permet aussi d’en faire deux fois plus. Ça permettra de lancer aussi

sur Charly-sur-Marne, une opération notamment sur les vestiaires. Sachez que c’est du concret. C’est du vrai concret.

Il faut maintenant se rapprocher pour savoir qui fait quoi, comment et quand, et puis définir évidemment un programme de travaux sur

le terrain qui avait été retenu. Il y a deux ans, on en parlait et là, on va pouvoir mettre en œuvre cette nécessaire caserne pour que vous puissiez travailler dans de bonnes conditions. »

DB

 

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