Un chemin pédestre reliant Condé-en-Brie à Celles-lès-Condé était inauguré le 3 juin dernier en hommage à l'aviateur Xavier Moissinac, abattu cent ans plus tôt au-dessus de Condé-en-Brie et enterré dans le carré communal du cimetière de Celles-lès-Condé. Il y a trois mois, par un temps estival, le petit chemin sentait bon la noisette. Ce n’est plus vraiment le cas aujourd’hui.
Juste avant l'arrivée à Celles-lès-Condé, les promeneurs tombent nez à nez sur des excréments, un dépôt de déchets, une poubelle débordante non pas de vitalité mais de contenus en tous genres et un campement hétéroclite composé de camions, caravanes et tentes de camping. Ce campement est installé de surcroît sur une bande enherbée destinée à protéger l’environnement, en l’occurrence ici la rivière le Surmelin.
Avec les bandes enherbées, les agriculteurs créent de véritables petites réserves indispensables à la biodiversité, au
gibier, aux abeilles et à l’ensemble des insectes pollinisateurs. Il va sans dire que la protection de ce coin de rivière a sauté, tout comme la faune présente, lors de la création de cette
construction sauvage. La nature souffre en silence...
DB
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