Initié par l’association intercommunale Vallée du Surmelin et la compagnie Le Diable à 4 pattes, le feuilleton théâtral La Fiancée du Surmelin poursuit sa route sans embûches. Après Montmort-Lucy, les 14 et 15 avril derniers, Orbais-l’Abbaye a accueilli pendant deux soirées, les 29 et 30 juin, près de cinquante comédiens professionnels et amateurs pour le deuxième épisode d’un feuilleton qui en comporte au total six.
Malgré un thermomètre affichant une température déraisonnable, le public est venu en nombre, 250 personnes le vendredi 29 et 150 le samedi 30 juin, place Jehan d’Orbais et a apprécié le talent des comédiens.
Sur la scène installée pour l’occasion devant l’abbatiale, le deuxième épisode intitulé Décence et Charité a mis en lumière les habitants des communes de Le Breuil et Vallées-en-Champagne. Sous la direction de la compagnie Le Diable à 4 pattes, les trois mois de répétitions ont permis aux comédiens amateurs, enfants et adultes, d’offrir au public un spectacle de belle facture pendant près d’une heure et demie.
« Créer de nouvelles relations, des échanges, impliquer les associations, c’est ce que nous recherchons à travers ce spectacle participatif » souligne Chantal Toubart, présidente de Vallée du Surmelin. Le troisième épisode du feuilleton se déroulera, sauf imprévu, début février 2019 à Condé-en-Brie. Cette fois-ci, les habitants d’Orbais-l’Abbaye montreront tout leur talent au public rassemblé dans le foyer intercommunal. Les ateliers théâtre suivis des répétitions devraient commencer après les vacances. DB
Le pitch de l’épisode 2 : Décence et Charité
Voilà : les choses ont été décidées en haut lieu et les pouvoirs publics n’ont plus qu’à faire preuve de pédagogie pour que le peuple du Surmelin comprenne qu’on le prive des eaux de ses sources et rivières pour son propre bien. Si la pédagogie des mots ne suffit pas
- car le peuple est par nature assez obtus -, celle de la matraque fera aussi bien l’affaire. Pour les mots, c’est l’empereur lui-même qui vient les prononcer devant les habitants de la vallée. Pour la matraque, l’infâme préfet Rastagnac se fait fort d’en ordonner l’usage à ses séides sur les crânes et les flancs des mécontents éventuels...
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