A partir du 21 mars 1918, les troupes allemandes ont isolé le 317ème Régiment d’Infanterie par des tirs d’artillerie intenses. Tout espoir semblait perdu pour
les hommes. Plus aucune liaison radio et terrestre, plus de vivres, de munitions,
plus de repli possible.
A l’initiative de l’équipage constitué du sous-lieutenant Jacques Pénigaud, observateur,
et de l’adjudant Henri Forquet, pilote, la définition de la « livraison par air » allait être appliquée le 15 juillet 1918 à Vandières dans la Marne.
Encerclé, un bataillon sous les ordres du capitaine Marcel Boullet a été ravitaillé par
un appareil de type Salmson 2A2 de l’escadrille Sal-105 dont la vocation première était d’observer et de bombarder les champs de batailles et dont la devise était
« Pas de raté, Pas de maqué ». Cette initiative a été poursuivie par une escadrille de
8 Bréguet XIV qui larguent 600 biscuits, 150 boules de pain, 200 boites de conserves et
des munitions de petit calibre. Les largages ont été effectués derrière le château de Vandières, lieu des
combats.
Cent ans plus tard, samedi 16 juin, un hommage a été rendu aux Messies de Vandières.
SL
Crédit photos : SL
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