[Alimentation électrique] Vallées-en-Champagne. Village de La Chapelle-Monthodon. La pétition dénonçant les microcoupures porte ses fruits

Situé dans la Marne, à Dormans, ce poste source alimente notamment la commune sud axonaise de La Chapelle-Monthodon.
Situé dans la Marne, à Dormans, ce poste source alimente notamment la commune sud axonaise de La Chapelle-Monthodon.
Un hélicoptère a survolé, jeudi 12 avril 2018, les lignes 20 000 volts du secteur.
Un hélicoptère a survolé, jeudi 12 avril 2018, les lignes 20 000 volts du secteur.

 

Une pétition dénonçant des microcoupures récurrentes était adressée le 09 novembre 2017 à Emmanuel Macron par plusieurs habitants de La Chapelle-Monthodon, soutenus dans leur colère par quelques administrés du village voisin de Saint-Agnan. Le courrier appelant l'attention du Président de la République sur ces dysfonctionnements est redescendu de Paris.

 

Ronan Léaustic, sous-préfet de Château-Thierry, demandait le 30 janvier dernier au Directeur territorial d’ENEDIS pour l’Aisne et l’Oise que ses services procèdent à un examen attentif de la situation.

 

 

 

 

La Direction régionale d’ENEDIS Picardie vient d’indiquer au sous-préfet « avoir procédé dans un premier temps à une opération d’entretien du réseau tendant à élaguer la végétation pour la maintenir à distance du réseau électrique ». Cette opération n’a pas permis de mettre durablement un terme à ces microcoupures.

 

Les services d’exploitation « ont scrupuleusement inspecté les lignes concernées et ont pu identifier d’autres causes situées au sein d’un poste de distribution électrique pouvant entraîner ces dysfonctionnements ». Les travaux entrepris dans ce poste se sont achevés

le 6 février 2018 et « aucune nouvelle microcoupure n’a été observée ». ENEDIS se prend les pieds dans le tapis en affirmant cela,

car un dysfonctionnement a été constaté sur la commune de La Chapelle-Monthodon le jeudi 15 mars 2018 à 13h17.

 

Le gestionnaire du réseau de distribution électrique indique également à Ronan Léaustic qu’il «poursuivra une surveillance attentive sur le secteur afin de s’assurer de la justesse de son intervention ». Cette surveillance attentive s’est sans doute concrétisée jeudi 12 avril par le survol à basse altitude des lignes électriques du coin. Il faut espérer que les techniciens à bord de l’hélicoptère ont bien repéré

le frêne situé sous une ligne 20 000 volts et dont l’élagage est demandé en vain depuis deux ans. Sinon le courant risque encore d’avoir du mal à passer entre ces sud axonais et ENEDIS. DB

 

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