Basée sur le principe du pollueur-payeur, la redevance incitative vise cinq
objectifs : réduire les déchets à la source, développer le tri sélectif et le recyclage, responsabiliser les usagers, répondre aux exigences réglementaires du Grenelle de l'Environnement et
maîtriser la hausse des coûts.
Le principe de la redevance incitative est en place depuis le 1er janvier 2016 dans le défunt canton de Condé-en-Brie. Un principe acté par la Communauté de communes du canton de Condé-en-Brie (4CB) pilotée à l’époque par le président Eric Mangin. Le deal est le suivant : un forfait comprenant une part fixe, les frais généraux, et une part variable, le nombre de présentations du bac à la collecte.
Exemple pour un foyer de 1 à 3 personnes : 208 euros pour 26 levées d’un bac de 120 litres. Si un surcoût est appliqué pour chaque levée supplémentaire du bac, en revanche, une « prime » n’est pas accordée au foyer ayant présenté son bac moins de 26 fois dans l’année.
« Il faut bien que je paye puisque c’est comme ça ! » lance une habitante de Vallées-en-Champagne. En effet, cette mamie a présenté seulement 10 fois son bac à la collecte au cours de l’année 2016 : 6 fois au cours du 1er semestre et 4 fois au cours du second. Elle a néanmoins payé plein pot, soit 208 euros. Ici, un tarif dégressif n’est pas prévu. « C’est pas normal. Ils ne récompensent même pas ceux qui font des efforts. Là, ça fait cher la sortie de poubelle sur le trottoir. Si j'étais à sa place, je profiterais du forfait à fond et tant pis si on me traite de mauvaise citoyenne » commente une voisine.
En fait, la redevance incitative est un forfait imposé à tous. Même si un foyer joue le jeu de produire moins de déchets, il se retrouve avec une facture élevée. DB
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Latour (mardi, 05 décembre 2017 00:09)
Les redevances pour l'enlèvement des ordures ménagères m'incitent... à pleurer
Déjà, le montant facturé est passé, pour mon foyer, de 111.00€ pour 52 passages en 2015 à 208.00€ pour 26 passages en 2016, ce qui correspond sensiblement à une brutale multiplication par 3.75 du coût de ce service « public » rendu bizarrement ; la rue Saint-Martin est étroite et pentue, et j'ai déjà vu la benne faire demi-tour sur le parking de mon voisin un peu plus « haut » sans descendre ramasser les conteneurs des trois dernières maisons de la rue. Bon, tant pis, on a stocké jusqu'à la semaine suivante...
Ensuite, cette facture du deuxième trimestre 2016 qui arrive péniblement, soi-disant émis le 20 septembre 2017, mais postée courant novembre - je n’ai pas conservé l’enveloppe - et payable avant le 1er décembre, ce qui est un peu juste pour les retraités qui n’ont pas beaucoup de marge de trésorerie…
Le clou? une relance du Trésor Public, datée du 17 décembre, postée à Saint-Priest (69) le 27, et réclamant une somme de 104.00€. La Trésorerie de Château n’est pas en mesure de préciser avec certitude la période relancée. Quid de 2017, quand va-t-il nous tomber dessus ?
Que de mépris pour l'usager, que d'incompétences administratives à répétition!
Il faut préciser que le ressenti face à cette situation n'est pas favorable à ceux qui sont sensés nous représenter, mais que nous n’avons pas élus...
Chronos (mardi, 05 décembre 2017 12:56)
« Il faut bien que je paye puisque c’est comme ça ! » lance une habitante de Vallées-en-Champagne.
Effectivement, il faut bien payer le mille-feuille représenté par le Conseil Communautaire de la Communauté d’Agglomération qui est composé de 128 délégués.
- Les membres du Bureau Communautaire . Le bureau est composé du Président, de 15 Vice-présidents et de 15 Conseillers délégués.
- Certains membres des 8 commissions, car j'imagine qu'ils ne sont pas tous bénévoles.
Où est la synergie dans tout cela ??????