Après le minitel, le bi-bop et le tam-tam, c’est au
tour des cabines téléphoniques de disparaître. Elles sont en cours de démantèlement conformément à un amendement de la loi Macron datant de 2015. En Marche vers la casse !
Orange, qui gère le parc, indique qu’en moyenne en France, « une cabine téléphonique a moins d’une minute de trafic entrant et sortant par jour. Chaque année le trafic diminue de 40% ».
En 1997, 300 000 cabines étaient implantées en France. En 2016, il n’en subsistait plus que 28 000. Au 31 décembre 2017, elles auront toutes disparues conformément donc à un amendement de la loi Macron. Celui-ci met fin aux obligations de l’opérateur d’assurer un service universel.
Voté en 2015, le texte de
la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques dite « Macron » prévoit d’accompagner la disparition des cabines par des mesures de concertation avec les collectivités
territoriales.
Ce qui doit se traduire essentiellement par l’assurance que les opérateurs mobiles respecteront leurs obligations de couverture des zones blanches en 2G et 3G.
En 2016, à l'initiative de la Communauté de communes du canton de Condé-en-Brie (4CB), deux dossiers de candidature portant sur l’implantation de 2 pylônes de télécommunications sur le territoire ont été transmis au Conseil départemental de l’Aisne. Où en sommes-nous depuis ? Dieu seul le sait comme dirait le curé de la paroisse…
A La Chapelle-Monthodon, commune nouvelle de Vallées-en-Champagne, la disparition de la cabine téléphonique située dans la cour de la mairie ne fait pas de malheureux. « On voit personne ! Dans l’temps, les vendangeurs venaient téléphoner le soir. Il y avait la queue à la cabine. Aujourd’hui, ils ont tous un portable ! » commente une riveraine.
La prochaine étape verra sans doute la suppression par la Poste des boites aux lettres jaunes… DB
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